Aurélia Jaubert

HORS LES MUR[S]UR LES MURS

PARIS - NEW-YORK - LONDRES - BRUXELLES - TOKYO - BEYROUTH...

galerie[s]mortier

 

 

Depuis Février 2018, la galerie a lancé le projet HORS LES MUR[S]UR LES MURS.

Chaque mois la galerie consacre une affiche à un artiste, scotchée sur les murs de Paris pendant le mois qui lui est consacré, l’affiche part ensuite en voyage aux gré des opportunités, tel un roadtrip poétique : NYC, TOKYO, BRUXELLES, BEYROUTH, LONDRES… Photographiées méthodiquement in situ comme trace de ce passage éphémère, ces images circulent ensuite sur les réseaux sociaux.

recto Affiche #6 Aurélia Jaubert

verso Affiche #6 Aurélia Jaubert

Paris

Paris- Le Marais

Paris

Paris

St-Denis Université

Brooklyn

Brooklyn

pise, Toscane

Beyrouth

Pise

Avignon

Arles

Pise, Toscane

Venasque

SAISON 1 : FEV. 2018 > JANV. 2019

#1 Olivier Kervern, #2 Aldo Caredda, #3 Patrice Hamel,

#4 Le delesteur, #5 Tristam, #6 Aurelia Jaubert, #7 Corinne Fhima,

#8 Martin mc Nulty, #9 Christian Globensky, #10 Guy Lelong, #11 Jean-Christophe Nourisson, #12 Miller Levy.

SAISON 2 : FEV. 2019 > JANV. 2020

#13 Olivier Kervern, #14 Dominique Fury, #15 Egide Viloux...

25 étés

1992-2017

jouets gonflables collectés, assemblés et cousus.

4mx3m env

 

25 étés

Accumulés au fil des étés durant 25 ans, matelas gonflables, bouées et autres jouets nautiques utilisés dans la piscine d’une même maison de vacances, sont assemblés ici en un grand panneau d’environ 4 mètres par 3.

Dauphins, sièges gonflables, matelas pneumatiques, dinosaures, canot, brassards, bouées et autres éléments nautiques découpés et assemblés entre eux à la façon d’un collage, puis cousus en une sorte de patchwork de façon à ce que certaines parties restent gonflées, constituent une grande fresque en relief.

Une fresque que l’on pourrait également ici aussi qualifier de « pop » puisque constituée d’éléments colorés et populaires issus de la société de consommation et des loisirs. Animaux et personnages y évoluent librement: Spiderman rencontre flipper le dauphin, des brassards d’enfant semblent flotter près d’un monstre préhistorique, des bébés joufflus côtoient des motifs de matelas pneumatique empruntés à Roy Lichtenstein dans un grand bouillonnement très orchestré, qui peut être lu également comme une réflexion sur la forme et le résidu …

 

 

Quotidien d’atelier par Stéphane Mortier

EP7 Paris

janvier 2019

 

Quotidien d’atelier est une série de vidéos réalisée par Stéphane Mortier.

Avec un regard interrogateur, cette série documentaire nous plonge au coeur de ces lieux de réflexion

que sont les ateliers d’artistes et laisse une totale liberté d’observation au spectateur. 

 

3ème âge (le retour d’Ulysse)

13 et 14 avril 2019

Atelier d'Alexandra Roussopoulos, Paris

 

photos: Michel Martzloff

 

16ème Triennale de tapisserie / Breaching Borders

5 oct 2019/20 mars 2020

Centralne Muzeum Wlokiennictawa, Lodz, Pologne

  • médaille d'argent

 

Super VHS / παρεκκλήσι βουνό Παρνασσός

2017

sculptures en bandes VHS tressées

formats variables

3ème âge (le retour d’Ulysse)
2017-2018

Canevas assemblés et cousus

3m60x2m04

 

médaille d'argent / 16ème Triennale de tapisserie / Breaching Borders - Centralne Muzeum Wlokiennictawa, Lodz, Pologne - 5 oct 2019/20 mars 2020

3eme âge – recadrée web

3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

Des femmes piquantes

 

par Natacha Nataf

 

Ce n’est pas tout à fait les dimensions de la Tapisserie de l’Apocalypse mais ça s’en approche… Apocalypse joyeuse de Jésus en tutu et de Mickey reluquant la Vénus au miroir de Vélazquez, 3e âge (le retour d’Ulysse) déverse des siècles d’histoire de l’art et d’imagerie populaire sans que l’on sache très bien si la chronologie des événements importe encore. Comme dans une petite nature morte de Cézanne ou un grand collage pop d’Erró, ce gigantesque assemblage de canevas, glanés çà et là, affole le regard en se dérobant à toute perspective rationnelle. Plus proche des compositions médiévales dans sa narration, c’est un hommage aux «ouvrages de dames», déclare Aurélia Jaubert. Naviguant par-delà le bon et le mauvais goût, aurait-elle trouvé la clé des songes dans des pièces de brocante et des trésors de grenier ? En associant librement des motifs de galion et de geisha, de chatons et de dauphin, de ballerine et de paysage de Courbet, l’artiste nous embarque en tout cas dans l’imaginaire de femmes rêvant encore à des licornes. Des Penelope à la retraite qui n’attendent plus le retour d’Ulysse pour se remettre chaque jour sur le métier et se projeter dans un monde de beauté. Avec l’humour piquant qu’on lui connaît, Aurélia Jaubert entend, par un juste retournement des choses, exposer dans l’espace immaculé d’une galerie ou d’un musée cet univers grouillant nourri de Chardin comme de Walt Disney. Ces travaux d’aiguille n’intéressent personne ? Le plaisir des vieilles dames n’est pas sexy ? Peut-être. Mais il est ici beau comme la rencontre fortuite d’une machine à coudre et d’un paradis perdu. Comme un retour du refoulé qui charrierait avec lui des vies et des vies passées à s’évader par l’image du cercle clos du foyer familial ou de la maison de retraite. Et l’on repense aux quatre mots merveilleux de la Dame à la licorne :

«A mon seul désir».

Prickly women

 

Natacha Nataf

 

Not quite the size of the Apocalypse Tapestry  but we’re getting close… A merry apocalypse with Jesus-Christ wearing a tutu and Mickey Mouse ogling at Velázquez’s «Venus at her mirror», 3rd Age (the return of Ulysses) pours out centuries of history of art and popular imagery without us knowing if the chronology of events even matters. As if in a still life by Cézanne or a huge pop collage by Erró, this gigantic assembly on canvas, picked here and there, makes our gaze panic with its rejection of rational perspective. Closer to medieval compositions in its narration, this is a tribute to the «ouvrages de dames», states Aurélia Jaubert. Sailing beyond good and bad taste, has she found the key to dreams in these flea market pieces and other attic treasures? Freely associating patterns of galleon and geisha, kitten and dolphin, ballerina and Courbet’s scenery, the artist invites us in the imagination of women who still dream of unicorns. Retired Penelopes that no longer await their Ulysses’ return and go back everyday to their loom to cast themselves into a world of beauty. With a pricking sense of humor, Aurélia Jaubert intends, in a fair turnaround, to exhibit in the immaculate spaces of galleries and museums this swarming universe fed with Chardin and Walt Disney. Needlework won’t interest anybody? Those old ladies’ pleasures aren’t sexy? Maybe. But here, they are as beautiful as the fortuitous encounter of a sewing machine and a lost paradise. Like the return of the rejected that carts with it countless lives spent escaping the closed circle of family life or the retirement home through images. And we think back to the four marvellous words of the Lady and the Unicorn:

«To my sole desire».


3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

3ème âge (le retour d’Ulysse) détail

Objet/Textile

15 sept/28 octobre 2018

Musée de la Manufacture,  Roubaix

Mixtape II & SUPERVHS

mixtape II

SUPERVHS

Flux & Remix

15 mars/27 Avril 2018

ToGu art club,  Marseille

Lost in Hardiskland et Rebuts d'atelier


 

Une capture de caractères

 

Cette édition comprend la liste d'une collection de captchas glanée sur le web en 2012 et 2013 et classée chronologiquement.

 

Les Captchas (Completely Automated Public Turing test to Tell Computers and Humans Apart ou capture), ces cryptogrammes du Web développés pour se  prémunir contre les automates et autres robots malveillants, et les reCaptchas qui mettent à profit les capacités de reconnaissance des utilisateurs humains pour améliorer le processus de numérisation de livres, ne seraient-ils pas également une forme d’expressions idiomatiques? De proverbes à la Chinoise, de locutions usuelles, de phrases codées, de messages secrets, d’expressions toutes faites destinés aux superstitieux?....

2014

édition les cahiers de la seine / collection Czine

1ere édition - juin 2014 

50 exemplaires numérotés,

2eme édition - mars 2015

50 exemplaires numérotés,

19 x 14,5 cm, 14 pages.

 
 

 

Lost in Hardiskland

 

Dans sa série Lost in hardiskland, Aurélia Jaubert évoque le problème de l’archivage d’une technologie contemporaine et mondialisée : le numérique.  

Elle livre ici des images recréées par un outil qui a envahi le monde entier. Une mésaventure technique ordinaire, transformée en œuvre photographique.

En 2013, elle perd pour la 2ème fois en moins de 10 ans la plupart de ses photos : une mise à jour du système a effacé la majorité de ses données informatiques. Longues années de travail anéanties en quelques secondes, l’artiste ne possède pas de doublons. Grâce à différents logiciels, quelques traces du passé ont cependant ressurgi, fantômes sous des dédales de trames, de partitions, de couches de données numériques et de lignes colorées. Une nouvelle série d’images étranges, aléatoires et autonomes en est née. Une pure abstraction mêlée à des bribes de réalisme…

Ces photos, au départ récit individuel, créent ici de nouvelles images, de nouveaux objets. Longuement et attentivement sélectionnées, elles fabriquent une nouvelle histoire, un tout autre récit.

2017

Portfolio :

21cm x 14cm

contenant dix impressions digitales de la série Lost in hardiskland;

tiré à cinquante-six exemplaires numérotés de 1 à 50 et signés,

et six avec la mention « E.A » numérotés de I à VI.

 


 

Lost in Hardiskland

 

Portfolio dépliant

impressions jet d'encre

sur papier 310gr Canson

2017

Portfolio dépliant :

21cm x 6cm x 500 cm 

sous coffret plexiglas

édité à 3 exemplaires

 

       600 €


 


 

Têtes d'affiches

 

(reportage photographique d'interventions d'artistes anonymes sur les affiches du métro de New York)

 

Brooklyn, juin 2009 :

Les nouvelles bannières publicitaires des stations de métro new-yorkaises faites de vinyle adhésif offrent un matériau facile à manipuler (...)

Le vandalisme des serial-killers de la publicité propose aux spectateurs une galerie sauvage de portraits aléatoires, insolites, troublants, parfois drôles.

2018

Portfolio :

19,5cm x 14cm

tiré à cinquante exemplaires numérotés de 1 à 50. 


       7 €


 


 

Nö-rencontres 7

 

En Février 2014, Héléne Defilippi et Sarah Cassenti créent le Lieu des Idiotes au 74, rue des Grands Champs à Paris 20e, dans le salon de l'appartement d'Hélène Defilippi. Il devient leur outil de travail et de recherches et véhicule  la pensée des idiotes. Un lieu de discussions et de création, d’échanges entre artistes, complices, public averti et curieux.

Au lieu des Idiotes, le samedi 25 mars 2017, mes K7 VHS ont trouvé une nouvelle vie. Leurs bandes
magnétiques, extirpées de la boîte, ont aspiré à une autonomie et se sont transformées
en dédales de formes organiques, de sculptures semi-molles...

 

 

 

 

 

2018

dépliant sous blister :

20cm x 14cm

affiche dépliée: 40x28

tiré à quarante exemplaires. 


       3 €


 


 

3ème âge (le retour d’Ulysse)

 

extrait de:

Des femmes piquantes

 

par Natacha Nataf

 

Ce n’est pas tout à fait les dimensions de la Tapisserie de l’Apocalypse mais ça s’en approche… Apocalypse joyeuse de Jésus en tutu et de Mickey reluquant la Vénus au miroir de Vélazquez, 3e âge (le retour d’Ulysse) déverse des siècles d’histoire de l’art et d’imagerie populaire sans que l’on sache très bien si la chronologie des événements importe encore. Comme dans une petite nature morte de Cézanne ou un grand collage pop d’Erró, ce gigantesque assemblage de canevas, glanés çà et là, affole le regard en se dérobant à toute perspective rationnelle. Plus proche des compositions médiévales dans sa narration, c’est un hommage aux «ouvrages de dames», déclare Aurélia Jaubert...

2018

livret  avec pop-up:

20cm x 14cm

 

tiré à vingt exemplaires.


       8 €