Aurélia Jaubert


 

Une capture de caractères

 

Cette édition comprend la liste d'une collection de captchas glanée sur le web en 2012 et 2013 et classée chronologiquement.

 

Les Captchas (Completely Automated Public Turing test to Tell Computers and Humans Apart ou capture), ces cryptogrammes du Web développés pour se  prémunir contre les automates et autres robots malveillants, et les reCaptchas qui mettent à profit les capacités de reconnaissance des utilisateurs humains pour améliorer le processus de numérisation de livres, ne seraient-ils pas également une forme d’expressions idiomatiques? De proverbes à la Chinoise, de locutions usuelles, de phrases codées, de messages secrets, d’expressions toutes faites destinés aux superstitieux?....

2014

édition les cahiers de la seine / collection Czine

1ere édition - juin 2014 

50 exemplaires numérotés,

2eme édition - mars 2015

50 exemplaires numérotés,

19 x 14,5 cm, 14 pages.

 
 

 

Lost in Hardiskland

 

Dans sa série Lost in hardiskland, Aurélia Jaubert évoque le problème de l’archivage d’une technologie contemporaine et mondialisée : le numérique.  

Elle livre ici des images recréées par un outil qui a envahi le monde entier. Une mésaventure technique ordinaire, transformée en œuvre photographique.

En 2013, elle perd pour la 2ème fois en moins de 10 ans la plupart de ses photos : une mise à jour du système a effacé la majorité de ses données informatiques. Longues années de travail anéanties en quelques secondes, l’artiste ne possède pas de doublons. Grâce à différents logiciels, quelques traces du passé ont cependant ressurgi, fantômes sous des dédales de trames, de partitions, de couches de données numériques et de lignes colorées. Une nouvelle série d’images étranges, aléatoires et autonomes en est née. Une pure abstraction mêlée à des bribes de réalisme…

Ces photos, au départ récit individuel, créent ici de nouvelles images, de nouveaux objets. Longuement et attentivement sélectionnées, elles fabriquent une nouvelle histoire, un tout autre récit.

2017

Portfolio :

21cm x 14cm

contenant dix impressions digitales de la série Lost in hardiskland;

tiré à cinquante-six exemplaires numérotés de 1 à 50 et signés,

et six avec la mention « E.A » numérotés de I à VI.

 


 

Lost in Hardiskland

 

Portfolio dépliant

impressions jet d'encre

sur papier 310gr Canson

2017

Portfolio dépliant :

21cm x 6cm x 500 cm 

sous coffret plexiglas

édité à 3 exemplaires

 

       600 €


 


 

Têtes d'affiches

 

(reportage photographique d'interventions d'artistes anonymes sur les affiches du métro de New York)

 

Brooklyn, juin 2009 :

Les nouvelles bannières publicitaires des stations de métro new-yorkaises faites de vinyle adhésif offrent un matériau facile à manipuler (...)

Le vandalisme des serial-killers de la publicité propose aux spectateurs une galerie sauvage de portraits aléatoires, insolites, troublants, parfois drôles.

2018

Portfolio :

19,5cm x 14cm

tiré à cinquante exemplaires numérotés de 1 à 50. 


       7 €


 


 

Nö-rencontres 7

 

En Février 2014, Héléne Defilippi et Sarah Cassenti créent le Lieu des Idiotes au 74, rue des Grands Champs à Paris 20e, dans le salon de l'appartement d'Hélène Defilippi. Il devient leur outil de travail et de recherches et véhicule  la pensée des idiotes. Un lieu de discussions et de création, d’échanges entre artistes, complices, public averti et curieux.

Au lieu des Idiotes, le samedi 25 mars 2017, mes K7 VHS ont trouvé une nouvelle vie. Leurs bandes
magnétiques, extirpées de la boîte, ont aspiré à une autonomie et se sont transformées
en dédales de formes organiques, de sculptures semi-molles...

 

 

 

 

 

2018

dépliant sous blister :

20cm x 14cm

affiche dépliée: 40x28

tiré à quarante exemplaires. 


       3 €


 


 

3ème âge (le retour d’Ulysse)

 

extrait de:

Des femmes piquantes

 

par Natacha Nataf

 

Ce n’est pas tout à fait les dimensions de la Tapisserie de l’Apocalypse mais ça s’en approche… Apocalypse joyeuse de Jésus en tutu et de Mickey reluquant la Vénus au miroir de Vélazquez, 3e âge (le retour d’Ulysse) déverse des siècles d’histoire de l’art et d’imagerie populaire sans que l’on sache très bien si la chronologie des événements importe encore. Comme dans une petite nature morte de Cézanne ou un grand collage pop d’Erró, ce gigantesque assemblage de canevas, glanés çà et là, affole le regard en se dérobant à toute perspective rationnelle. Plus proche des compositions médiévales dans sa narration, c’est un hommage aux «ouvrages de dames», déclare Aurélia Jaubert...

2018

livret  avec pop-up:

20cm x 14cm

 

tiré à vingt exemplaires.


       8 €